Plancher collaborant : prix, pose et avantages

Quel budget pour un plancher collaborant ?

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Le plancher collaborant est très prisé pour sa grande résistance. Il peut être conçu à base d’acier ou de bois. En effet, le plancher collaborant en acier a l’avantage d’être léger et résistant. Tandis que le plancher collaborant en bois offre une grande résistance et une bonne isolation. Le prix de plancher collaborant varie en fonction de la technique utilisée.

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Quels sont les avantages du plancher collaborant ?

Le plancher collaborant possède de nombreux atouts. Parmi ceux-ci, il y a sa grande légèreté. Par rapport à un plancher traditionnel en bois, le plancher collaborant est moins lourd. C’est la raison pour laquelle il est très utilisé dans le cadre d’une rénovation, car son poids sur les fondations est moins important. Ce type de matériau a aussi le mérite d’être solide et durable. L’acier qui le compose le rend résistant à la traction. Quant au béton, il offre une parfaite résistance à la compression.

En outre, la pose d’un plancher collaborant est à la fois simple et rapide. Le plancher collaborant permet aussi une parfaite adéquation avec un plancher chauffant. Sa pose n’interdit donc pas un chauffage au sol, bien au contraire, ils sont parfaitement compatibles. Par ailleurs, quand la construction demande la réalisation de nombreux étages, vous pouvez procéder d’abord à la pose des planchers mixtes et puis, utiliser une pompe à béton pour le coulage. Ce qui permet d’accélérer les travaux. Enfin, le plancher collaborant est travaillé sur une faible épaisseur. Ce qui constitue un avantage, surtout lors des rénovations en étage.

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Étape de pose d’un plancher collaborant

La pose d’un plancher collaborant se fait suivant quelques étapes.

1- La réalisation des bacs acier

Le coffrage de la future dalle de béton est composé de bacs en acier avec une épaisseur comprise entre 0,5 et 1 mm. Cette dernière, combinée au nombre d’appuis et à la distance entre les portées, permet de définir l’épaisseur de la dalle. Les bacs acier peuvent être soutenus par des appuis ramenés contre la maçonnerie ou dans une prise pratiquée dans le mur. Le béton peut ensuite être coulé en ajoutant ou non un ferraillage.

2- La pose des bacs acier sur 2 murs opposés et le coulage du béton

Cette étape consiste à visser le bac acier contre la maçonnerie des poutres sur deux murs opposés de la pièce. Cela permet de fixer les bacs. En fonction de l’épaisseur des bacs acier, vous devez installer 1 à 3 solives réparties à distance égale. Installez les bacs en vous assurant qu’ils recouvrent une largeur de 20 à 25 mm et qu’ils s’appuient sur les olives sur une distance de 15 mm au moins. Ensuite, posez des panneaux de treillis fixés aux bacs en les couvrant d’une maille. Puis, coulez le béton sur une épaisseur de 15 cm. Pensez à bien enrober les treillis.

3- L’habillage de la sous-face des bacs acier

La sous-face des bacs acier doit être cachée afin d’avoir un plafond compatible avec l’intérieur. Mettez en place des suspentes et des rails métalliques pour mettre en œuvre un faux plafond. Ensuite, comblez l’espace avec un isolant fibreux comme la laine minérale ou végétale pour optimiser l’isolation phonique du plancher. Avec un lève-plaque, posez une première plaque de plâtre, puis vissez-la sur les rails en métal.

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Prix d’un plancher collaborant

Le tableau ci-dessous vous montre un exemple de prix de plancher collaborant :

Type de plancher collaborant Prix au m²
Plancher collaborant en acier Entre 60 euros et 70 euros (Comparez des devis) le m²
Plancher collaborant mixte À partir de 200 euros (Trouvez un artisan) le m²

Le coût d’un plancher collaborant est plus ou moins économique par rapport aux techniques traditionnelles de construction. Cependant, ce coût varie en fonction de la technique. Avec un bac acier, la réalisation est plus simple, donc moins coûteuse. Avec un plancher mixte en acier ou en bois, la mise en œuvre est plus complexe et donc, plus chère.